Le parapluie qui collectionnait les rêves
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Par un jour de pluie, Théo découvrit dans le grenier un vieux parapluie rouge couvert de dessins étranges. Il était tout poussiéreux, mais quand Théo l’ouvrit, des milliers de petites lumières scintillantes s’échappèrent !
« Bonjour ! » dit une voix. C’était le parapluie qui parlait ! « Je m’appelle Parasol, et je suis un collecteur de rêves. Chaque goutte de pluie qui tombe sur moi contient un rêve différent. Veux-tu les découvrir ?«
Théo hocha la tête avec enthousiasme. Parasol s’envola par la fenêtre, emportant Théo avec lui. Au lieu de tomber, les gouttes de pluie restaient suspendues dans l’air comme des bulles de cristal.
« Touche une goutte ! » suggéra Parasol.
Théo effleura la première goutte et fut instantanément transporté dans un monde où les livres poussaient sur des arbres. Les mots tombaient comme des fruits mûrs et, quand on les mangeait, on vivait l’histoire ! Il croqua dans le mot « DRAGON » et se retrouva à voler sur le dos d’un dragon en chocolat.
La deuxième goutte l’emmena dans la Ville des Chaussures Pressées. Ici, toutes les chaussures de la ville couraient toutes seules pour faire les courses de leurs propriétaires. Des baskets faisaient la queue à la boulangerie, des bottes de pluie arrosaient les plantes, et des pantoufles berçaient les bébés !
Dans la troisième goutte, il découvrit l’Orchestre des Objets Perdus. Les clés égarées jouaient du xylophone, les chaussettes célibataires soufflaient dans des trompettes, et les lunettes retrouvées dirigeaient l’orchestre. Même les devoirs mangés par les chiens chantaient en chœur !
« Mais ce n’est pas tout ! » s’exclama Parasol. « Regarde cette grosse goutte là-bas !«
Cette goutte les transporta dans le Bureau des Inventions Impossibles. Des girafes à ressorts testaient des parachutes pour escargots. Des pingouins en blouse blanche inventaient des machines à recycler les cauchemars en beaux rêves. Un groupe de flamants roses construisait un toboggan pour faire glisser les étoiles filantes jusqu’à leur nid.
Soudain, un petit nuage gris s’approcha en pleurant. « Pourquoi es-tu triste ? » demanda Théo. « Je n’arrive pas à faire pleuvoir des rêves comme les autres nuages, » sanglota-t-il.
Théo réfléchit un instant, puis sortit de sa poche ses crayons de couleur. « Et si on dessinait des rêves sur tes gouttes de pluie ?«
Ensemble, ils colorièrent chaque goutte : une était un cirque pour papillons, une autre un jardin de bonbons qui poussent à l’envers, et même une piscine remplie de rires en gélatine !
Le petit nuage était tellement heureux qu’il se mit à briller comme un arc-en-ciel. Ses nouvelles gouttes colorées créaient des rêves encore plus extraordinaires que les autres !
Quand vint l’heure de rentrer, Parasol confia un secret à Théo : « Tu peux me retrouver chaque fois qu’il pleut. Il suffit de sortir et de regarder les gouttes de pluie avec ton imagination grand ouverte !«
Depuis ce jour, Théo attend avec impatience les jours de pluie. Et parfois, quand les gens se plaignent du mauvais temps, il sourit en pensant à tous les rêves merveilleux cachés dans chaque goutte de pluie.
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